Wednesday 25 August 2010

Jean Echenoz: Je m'en vais

Dans cette histoire l'auteur nous raconte une année dans la vie d'un homme parisien. On commence chez lui en moment où il quitte sa femme. Il dit Je m'en vais et à la fin avec les mêmes mots il revient au même endroit. Même s'il est toujours entouré d'une femme, son épouse, une amante ou la femme pour une nuit, ce n'est pas sa vie privée qui donne le rythme à l'histoire, mais plutôt sa vie professionnelle. Il a une galerie au centre-ville où il rencontre les artistes, les experts des arts, les collectionneurs. Le marché va mal et son associé lui propose d'aller au Grand Nord au Canada pour récupérer certains objets d'arts primitives. Une fois retourné, les coffres avec les objets, qui ont une valeur très importante, sont volés et il est presque ruine. Je ne dis plus, parce qu'on peut lire l'histoire comme un roman policier.

C'est exactement là où je ne partage pas mon goût avec celui d'auteur. Il évite systématiquement de nous expliquer la vie intérieure de Ferrer. Je manque de débout la motivation des protagonistes, sauf les plus élémentaires, le sexe et l'argent. Et c'est exactement le but d'auteur. Il veut que nous construisions notre point de vue seulement par les actions extérieures de ses protagonistes. Et c'est vraiment impossible. L'histoire semble être plutôt mécanique et même si je voulais voir l'évolution et la fin de l'histoire, parce que c'est bien écrit, cela était ennuyeux. Le personnage principal, celui de Ferrer, est resté un inconnu.


Mais, quand même, c'était le plaisir de se prommener à Paris, parce que l'auteur est très détaillé dans la description de mouvements physiques de ses personnages. Et le livre a encore une odeur d'une crème solaire (un ami qui vit au bord de la mer m'a prêté ce livre).


Le livre a reçu le Prix Goncourt en 1999.

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