Saturday 18 September 2010

Marguerite Duras: L’amant

Quoi dire? Comment juger? Es-que on peut juger? Je peux seulement parler d'émotions. Une jeune fille française à Saigon, avant la seconde guerre mondiale. Elle devient l'amante d'un homme chinois. Il est fou d'elle. Elle est là pour l'argent. Elle a 15 ans. Pédophilie? La mère est choquée au début, mais ne dit rien après. A cause d'argent? Une fois, la petite sort avec son amant, sa mère et ses deux frères. La famille ne parle pas à l'homme chinois. Il paye le dîner au restaurant, les boissons au club. Il paye tous et eux, ils ne l'adressent pas. Pas un mot. La famille française est pauvre, il est riche, mais le chinois comme-même.
La petite blanche, elle est pragmatique. A son amant, elle lui donne le plaisir. Elle apprend comment. Il est amoureux d'elle, mais toujours timide. Ils pleurent ensemble. Elle à cause de sa famille. Sa mère que cherche toute l'attention de ses enfants pour elle. Sa mère qui préfère son fils ainé. C'est lui, qu'elle adresse comme son enfant. Pour les autres deux, elle dit seulement les petits. Et le fils ainé ne travaille pas et il se retourne toujours pour demander l'argent. Même quand il a 50 ans. La mère lui laisse tous après sa mort. A sa petite fille, rien. Et ce n'est pas grave que sa fille a un amant, mais que avec cette petite affaire elle ne aurait pas se marier à Saigon. Jamais. Et pour la femme à cette époque, c'est la seule chose à faire. Se marier.
A la fin, toute l'entourage prend la connaissance de cette relation. Les tantes interdisent à petite de rendre visite à ses cousins. Les enseignants au lycée regardent d'autre côté. La petite est laissée complètement seule de diriger ce monde, aucune aide. Elle doit seule digérer cette expérience, construire la signification. Et lui, il résiste à son père qui le pousse de se marier à une femme chinoise. Puisqu'il adore cette petite blanche. Et quand elle part pour la France, il est là pour la dire adieu.
Quand elle l'a écrit, et j'ai entendu dire que c'était vraiment l'expérience d'auteur, elle n'est pas en colère. Elle ne juge pas son amant. Mais, elle méprit sa mère et son frère ainé. Cela n'est pas directement dit, mais ce sentiment de trahison est là, c'est un sentiment qui pénètre toute l'histoire. Ce n'est pas le fait qu'elle a dû se prostituer, qu'elle était si pauvre, mais la fait que sa mère ne l'avait jamais aimé. Qu'il y avait les préférés dans la famille.
Tous est là. Les questions de la colonisation, de la race, de la pauvreté, les relations dans une famille. L'auteur a écrit l'histoire comme un journal intime. Il n'y a pas de chapitres, seulement les différents passages. Et même si l'histoire a une naration historique, l'auteur mélange les événements et on apprend peu en peu tous, même si n'est pas tous clair au début. Le style m'a souvenu au style du livre Frida de Slavenka Drakulic. Direct et intime.

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