Wednesday 19 May 2010

Pascal Quignard: Terrasse à Rome

J'ai appris récemment d'une fille française que les Français considèrent Rom et Venise comme les villes romantiques. Tandis que tout le monde arrive à Paris pour découvrir l'amour et la passion, les Français vont en Italie. Avec cette pensée j'ai pris ce livre à la Mediathèque française à Zagreb. Mais, l'auteur avait quelque chose complètement différent dans sa tête quand il l'a écrit.

Ici, on trouve une histoire tragique de Meaume, un graveur dont le visage était entièrement brûlé par le mari de son amante. Vivant après à Rome, il fait les gravures et les cartes. L'auteur présente les lignes principales de l'histoire tout au début. Alors, le suspens n'est pas à découvrir la fin, mais plutôt à découvrir les petits détails de la vie de Meaume. Avec chaque chapitre l'auteur commence et finit avec un petit détail, mais pas de la manière chronologique. Quelques fois, je me suis senti très désorienté et j'imagine que le livre donnerait encore plus de plaisir à quelqu'un qui maitrise mieux le français. Mais comme-même, le rythme du livre est très séduisant.

J’ai aimé beaucoup deux extraits. Meaume dit une fois sur l’amour : Fournir une raison dévaste l’amour. Procurer un sens à ce qu’on aime, c’est mentir. Car aucun être humain n’éprouve d’autre joie que la sensation d’être vivant lorsqu’elle devient intense. Et il n’y a pas d’autre vie. Et cette histoire d’amour se trouve dans un monde dont Meaume éprouve : Il y a dans le monde des endroits qui datent de l’origine. Ces espaces sont des instants où le Jadis s’est figé. Tout y conflue avec l’ancienne rage. C’est le visage de Dieu. C’est la trace se la force primordiale plus immense que l’homme, plus vaste que la nature, plus énergique que la vie, aussi saisissante que le système du ciel qui les précède tous les trois.


Avec cette histoire située au XVIIème siècle, l’auteur s’est donné le droit de la dire avec un recul, ce qui lui permet de donner seulement l’essentiel dans l’histoire, au-delà de tous les détails de la vie quotidienne. Justement, il a reçu le Grand Prix du roman de l’Academie française en 2000.

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