Friday, 2 October 2009

Geneviève Brisac: Week-end de chasse à la mère

On est introduite doucement dans un monde fragile de Nouk et son fils Eugenio. Ils habitent dans un petit appartement à Paris et on les suit dans ses promenades et ses achats des oiseux. L'histoire est écrite dans la première personne qui donne l'air intime, comme on est vraiment dans la tête de Nouk. On peut sentir son amour pour Eugenioet comment elle garde le monde de sa petite famille contre l'intrusion du monde extérieur. Elle est préoccupée par Eugenio et sa vie est centrée sur les besoins de son fils.

On rencontre les amis de Nouk et les femmes avec lesquelles elle travaille dans une bibliothèque. On est gentiment poussé vers le week-end en Bretagne où elle va passer le Noël avec la famille d'une amie. En regardant la mer avec son fils, il exclame : "Je n'ai rien vu d'aussi magnifique, jamais", a dit mon fils, d'une voix mal assurée et j'ai en l'impression fugace d'avoir rempli mon rôle sur terre. Et là, elle va être trahie, mais je ne vais pas dire plus ici.

Pendant la lecture de ce roman, j'avait une impression encore une fois que la langue française est fait pour parler de la vie intime, la vie intérieure. Chaque fois, je me sens immergé dans un autre monde et la langue est directe et simple.

Le roman est obtenu le Prix Femina en 1996 et on peut le commander chez Fnac. Ce roman était très librement adapté cette année au cinéma sous le titre Non ma fille tu n’iras pas danser.

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